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Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride au SNFCC.

Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride au SNFCC

Les deux grandes opéras Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride en une seule représentation dans la salle Stavros Niarchos au SNFCC.

Le libretto est de Marie François Louis Gand Le Blanc bailli Du Roullet, selon la tragédie de Jean Racine, Iphigénie, elle-même inspirée de la pièce d’Euripides, Iphigénie en Aulide.

Dmitri Cherniakov présente les deux grands opéras de Christoph Willibald Gluck, Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride, une importante coproduction internationale avec le Festival d’Aix-en-Provence et l’Opéra National de Paris dans la Salle Stavros Niarchos du Centre Culturel de la Fondation Stavros Niarchos (SNFCC).

Le metteur en scène

Dmitri Cherniakov est né à Moscou. Diplômé de l’Académie russe des arts du théâtre dans sa ville natale, il a depuis mis en scène des productions d’opéra et de théâtre en Russie, en Europe et aux États-Unis. Il est considéré comme l’un des metteurs en scène d’opéra les plus emblématiques, ayant reçu de nombreux prix, notamment les International Opera Awards dans les catégories « Meilleur metteur en scène » et « Meilleure production », le prix « Franco Abbiati » décerné par l’Association des critiques italiens (2008) et le prix espagnol Campoamor (2014). C’est la première fois qu’il collabore avec l’Opéra National.

Le chef d’orchestre

Michael Hofstetter, est un chef d’orchestre et professeur allemand. Il a été invité dans de nombreux opéras et festivals durant plus de trente ans, tels que Houston, Londres,Copenhague,Oslo, Toronto,Hambourg, Hanovre, Stuttgart, Munich, Paris , Salzbourg…

Corinne Winters, Iphigénie

Corinne Winters est une soprano américaine. elle fait ses débuts à l’Opéra National de Grèce dans les deux rôles de Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride. Elle a interprété plus de 30 rôles majeurs dans des opéras autour du globe.

Cette présentation unique des deux grands opéras de Gluck en une seule représentation tente de mettre en lumière le cœur de la malédiction des Atrides, perpétuant un cycle de violence sans fin. Comment la victime d’Aulis devient-elle le bourreau de Tauride ? C’est la question poignante posée par Dmitri Cherniakov cherchant des réponses au sein d’une famille hantée par ses morts, à travers un processus implacable de déshumanisation aux résonances contemporaines. Pour illustrer la tragédie du mythe des Atrides, Tcherniakov choisit comme décor une maison intemporelle – une carcasse qui, tour à tour, semble opaque ou entièrement transparente.

Terminé

Heure de début : 18h00

Salle Stavros Niarchos de l’Opéra National – SNFCC

Coproduction avec le Festival d’Aix-en-Provence et l’Opéra National de Paris